

La
généalogie, une passion tenant à la fois du collectionneur, du
joueur, de l'enquêteur,de l'historien et de l'aventurier.
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LES MORTS POUR LA
FRANCE DE RUNGIS 14/18
En
prévision des commémorations de la guerre de 14/18,
l'association A.R.G.H. avait effectué des recherches concernant les
Rungissois
qui figurent sur le monument au mort de la ville...
La mairie
avait alors fait bénéficier ARGH de l'expérience
de son service communication, pour la conception et
la réalisation de panneaux
présentant ces recherches. Le but était d'intégrer ces
panneaux dans
l'exposition
organisée du 8 au 19 novembre 2014. Ces panneaux avaient été
complétés par le travail
d'autres associations. Ces célébrations furent
organisées par les associations SHAR , ARGH , UNC , RFV , Maison pour
tous – Les Parasols , W ou l’atelier d’écriture , en partenariat avec la
Ville de Rungis.
ARGH
remercie le service de communication de la mairie qui lui a donné copie
des documents exposés en 2014, ainsi que son accord
à leur diffusion sur ce site. Merci aussi aux autres associations qui
se sont investis. Il eut été bien
dommage de ne pas pérenniser une telle exposition, tant les documents
préparés et présentés étaient passionnants par
leur contenu. Nous ne présentons sur cette page...
Nous remercions
aussi vivement, Monsieur Alain Roy (président de Rungis Fréquence Vidéo ) pour son accord dans la
diffusion de la vidéo de feu Monsieur
André Guyon qui
figure sur cette page. Cette
vidéo s'avère être un témoignage
exceptionnel, filmé dans les conditions matérielles de 1986,
peut-être la seule accessible sur Internet ?!?...
Les
informations relatives à chacun des poilus cités sur le monument au
mort, se
trouvent sur les images des panneaux exposés (voir sous la photo du monument).
Certains poilus
Rungissois décédés des suites de cette guerre ne figurent pas sur le
monument aux morts, comme c'est le cas dans bien des communes
françaises...
Sachez qu'en cliquant sur chaque image,
elle s'ouvrira en grand sur votre écran dans un autre onglet ou une
autre fenêtre de votre navigateur pour le confort de vos yeux,...
UN
POILU, C'EST BIEN PLUS QU'UN NOM SUR UN MONUMENT

La vidéo de
Monsieur André Guyon
NOTES SUR LE FILM « J’ai 100 ans et je me
souviens de la guerre 14-18 »
«Souvenirs d’un centenaire rungissois sur la guerre 14-18»
Ce film a été tourné en 1986 à l’école des Closeaux dans la classe de
Danièle Cassin ( CE2-CM1)
par les adhérents de Rungis Fréquence Vidéo , sur un support VHS.
Malheureusement, l’original a été perdu et c’est une copie qui a été
retrouvée. La bande vidéo se trouve dans un état assez dégradé. Après
quelques traitements techniques, Alain Roy a procédé à un sauvetage
pour réaliser un nouveau montage et une version en noir et blanc. Le
film d’origine durait 1h15 et Alain Roy en a tiré un condensé de 15 mn
qui fut présenté lors de l’exposition sur le centenaire de 14-18. Le
film montre la guerre de 14, telle que l’a vécu Monsieur André Guyon et
qu’il raconte lui-même devant les enfants de la classe. Interviewé à
l’âge de 100 ans ( il est né en
1886 !), André Guyon explique son
parcours chaotique et dangereux pendant la guerre de 14-18 et raconte
comment il a eu la chance d’en revenir vivant ! En 1986, il y avait
deux centenaires à Rungis, ce qui était encore rare à cette époque.
Pour l’occasion, Françoise Fraser, alors maire adjoint, avait organisé
à l’Arc en Ciel une exposition exceptionnelle : les 2 centenaires
étaient Mr André Guyon et Mme Marie Tuinon. Pour compléter le film, des
photos de la famille Guyon ( et
?) de la famille Fresnel ainsi que des
photos récupérées sur le WEB agrémentent cette interview qui a
aujourd’hui valeur de témoignage direct d’un soldat de la Grande Guerre.
Cliquez sur l'image
qui suit pour visionner la vidéo
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RUNGIS ET SES ENVIRONS PENDANT LA GUERRE DE 14/18
(Par Gérard André Daudin)
Des soldats en repos à Rungis en 1917 (Source: chtimiste )
Dans la nuit du 1er au 2 aout 1917, nous étions relevés, de passage par Bourg-et-Comins , villiers-en-Prayère.
Ensuite des camions auto vinrent nous chercher et nous transportèrent à
la ferme de Trugny, commune d’Epieds (Aisne), à 8 kilomètres de
ChâteauThierry.
Nous y passâmes 15 jours de repos tranquille mais très mal couchés sur du fumier.
Par la suite, l’on alla embarquer par voie ferrée et dirigés sur
Bourg-la-Reine, banlieue de Paris ou l’on débarqua et par étapes, nous
nous rendîmes à Rungis passer 20 jours de repos complet et libres,
indépendants de nous-mêmes. L’on nous donna même des permissions de 24
heures pour Paris et j’alla voir ma cousine Marthe Rénaud à Colombes
(Seine).
Après quelques jours de repos, je m’embauchai à Vissous (seine et Oise)
chez M. Cherron pour faire la moisson et arracher les pommes de terre.
Et comme j’étais nourri, je me rappellerai toujours ils n’achaient pas
leur chien avec des saucisses, car j’ai mangé une cuisse de poulet
qui roulait depuis 3 jours dans une assiette et qu’il m’ont servi.
Enfin le repos arriva bientôt écoulé et vint le jour du départ ou l’on prit la voie ferrée à Juvisy…
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WISSOUS – Hôpital 504 château de Montjean – (Seine-et-Oise).
Ouvert du 27 janvier 1915 au 3 janvier 1919 – 25 lits
Durant la Première Guerre mondiale , le château de Montjean sert d'hôpital militaire (Source )
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UNE DCA A WISSOUS POUR DEFENDRE L’AERODROME MILITAIRE DORLY (Source )
Un groupe de soldats préposés à la lutte antiaérienne (DCA) est basée
dans la commune de Wissous (Les serveurs étaient hébergés dans le
village), notamment pour protéger la zone des zeppelins et défendre
l'aérodrome militaire d'Orly.
Une batterie de DCA fut installée à l’est de la rue Neuve, actuellement rue Guillaume Bigourdan.
À défaut d’être au centre des préoccupations du Haut commandement
français, la DCA de la fin de la guerre est pourtant bien présente dans
le cœur de la population
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L’AEROPORT MILITAIRE D’ORLY ( Source )
Port-Aviation,
premier aérodrome organisé du monde, s’ouvre en 1909 à Viry-Châtillon,
le long de la Seine. S’y trouvent réunis en un seul lieu les fabricants
et les "fous volants sur leurs drôles de machines". Dès l’année
suivante, à la suite des inondations qui submergent le site, des
pilotes s’intéressent aux terres du plateau d’Orly situé à quelques
kilomètres de là, plus précisément au site de Longboyau, qui s’étend
sur une vaste étendue entre Savigny-sur-Orge et Villejuif.
Durant le premier conflit mondial,
Orly va être un site d’entraînement intensif pour de nombreuses
formations militaires, à la fois françaises, belges, britanniques puis
américaines.
Orly-Paray-Villeneuve
Après
l’entrée en guerre des États-Unis le 6 avril 1917, le général John H.
Pershing est nommé commandant du Corps expéditionnaire américain.
Le Service de l’Air du Corps Expéditionnaire Américain choisit
Orly-Paray-Villeneuve, en région parisienne et à proximité de la
plupart des usines aéronautiques françaises pour installer sa base de
réception et de test des avions alliés.
L’arrivée de la 6e compagnie du 2e régiment de mécaniciens d’aviation
sous le commandement du capitaine Harold H. Ambler, depuis le 2e Centre
d’instruction aérienne de l’aérodrome de Tours dans le centre de la
France avec 25 camions, marque la création du terrain d’aviation
américain, le 31 mars 1918.
Les
Américains trouvent à ce moment deux baraquements. Ils dorment dans
leurs camions cette nuit-là, et sont réveillés à 2h30 du matin par un
raid aérien allemand commis par des bombardiers de Gotha.
Quand le colonel TA Baldwin en prend le commandement le 27 juillet
1918, la base comprend 78 hangars, des bâtiments annexes, des
kilomètres de routes revêtues de mâchefer, des installations techniques
pour l’eau, l’électricité et le téléphone.
En 1918, le camp d’aviation d’Orly sert de base aérienne, les américains s’envolent d’Orly pour aller à Verdun.
Le jour de l’Armistice, 323 officiers et 2283 hommes de troupe sont
présents. Plus de 25 avions pouvaient décoller et 90 appareils partir
sur le front en un jour.
Les Américains quittèrent la base au début de 1920. À leur départ, le
terrain de Paray-Villeneuve et Orly est divisé en deux zones: militaire
au sud (affectation en 1927 à l’entrepôt général de l’aviation
maritime) et civile au nord (Écoles Nungesser et Roland Garros).
Au début du mois de février 1919, des arrangements avaient été pris
avec le gouvernement français pour lui permettre de reprendre les
installations d'Orly. Les installations ont été démobilisées
au début du mois de mars 1919. Les Américains ont tout simplement
abandonné tout ce qui était en place ; le remettant au gouvernement
français.
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Des liens
intéressants concernant la guerre de 14-18 (en accès ici) 
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